5.31.2010

je me dis cette petite phrase tous les jours

qui me connait sait que je suis fan de cassel. qui s'intéresse à l'image, c'est le talent de gavras, même s'il faut qu'il maîtrise un peu son impulsion à toujours vouloir "en mettre plein la gueule". donc, voilà pour le buzz. «notre jour viendra» va faire couler de l'encre et du sang à sa sortie, prévue le 15 septembre.

I hate you so much right now, AAAAAAAAHHH!!!

kelis, pourquoi, babe?

ici,le début est encore assez funky. je me rappelle une époque où écouter du kelis c'était le summum de la coolitude, you know?

5.28.2010

Jo, il déchire ton t-shirt


can't spell "crooklyn" without "clean", non?
39 euros chez caliroots.

5.27.2010

Donnez-moi 50 cents, haha!!!


jo, j'avais cru qu'il avait chopé le même truc que jay dee. mais, non apparemment, c'est pour un film avec ray liotta ("Goodfellas"). à voir si son régime liquide en fera un bon acteur.
blague obligée: tu m'étonnes qu'il cherche le beef chez tout le monde,haha.

Tune Of The Year So Far...


ça y est. le titre qui détrône "Taxi" de mos ne pouvait être qu'un titre de doom ou de sv. c'est au supervillain épaulé par madlib que va le trophée avec ce truc de ouf, "Papermill". je l'ai écouté quoi 6, 7 fois de suite. c'est comme ça que j'aime mon rap: court, sale, brut, drôle et incompréhensible.

Tune Of The Day


that lauryn hill feel, you know?

5.20.2010

Si je devais me racheter des baskets


encore un peu plus de futilité, mais que voulez-vous? on n'aura pas fait meilleure utilsation du nylon depuis k-way.

5.19.2010

Tune Of The Day

TAZ ARNOLD AKA TISA, SOUTHSIDE BLOOD CUZN, FT. MAJOR from Creative Control on Vimeo.


l'album, "Hood Love" de taz arnold, bientôt dans les bacs, yes!

Mec, il déchire ton t-shirt!


il y a quelque chose d'étonnament kitsch et d'à la fois trop funky dans les portraits dessinés au crayon. mais bien dessinés. avec ombre et tout. comme sur ce t-shirt que j'étais à deux doigts d'acheter, avant de me dire qu'au fait, j'ai jamais écouté charizma, haha.
c'est ici que ca s'achète

Gonjasufi is the man

rien à battre de gaslamp killer, sérieusement, et presque plus rien à battre de flying lotus, non plus. tous les deux sont devenus trop confortables et jouent sur leurs 15 minutes de gloire. il était temps qu'ils se salissent un peu. c'est chose faite avec ce mec, dont l'album (A Sufi And A Killer) ils ont produit. on pourrait presque penser que maintenant que guru n'est plus, un autre est né: gonjasufi. il a l'apparence d'un baba sans le kumkum et sa musique est rien de moins que tripante. tu veux un mec cool? gonjasufi is the man.

sufisays.com

5.18.2010

Kalo sous influence


...de gang starr, aujourd'hui de 20 h à 22 h sur radio ara. you know my steez. que du premier cru.

Can't spell Godard without "art"... enfin

le cinéaste le plus cool de l'histoire revient demain à l'écran avec un nouveau film, «film socialisme». aucune idée de quoi ça parle, mais rien qu'à la bande-annonce, ça donne envie, même si les chances sont énormes que ce soit juste de la branle intello qui n'a plus aucune raison d'être.

5.16.2010

Tune Of The Day


clip réalisé par la photographe, melodie mcdaniel en 1994. on dirait que c'était hier.
check son site.

5.11.2010

Rectif

j'apprends là à l'instant que cette version de "xxxo" est un remix de .... vous trouverez l'original (ou une première maquette) ici.

Tune Of The Day


ici, m.i.a. ose la prod surchargée. on dirait un croisé entre le "People Are People" de depeche mode et "When I Hear Music" de debbie deb, ce qui la première minute m'a fait un peu peur. puis, une fois qu'elle reprend le refrain, je me suis imaginé l'effet que ce titre ferait en club. justement, celui d'une bombe. i love you, m.i.a.

En parlant du roi lézard



j'ai toujours été fasciné par jim morrison... non, je reprends: j'ai toujours eu la trouille devant jim morrison. quand j'étais enfant. il était pour moi un peu le jésus de la débauche, beau comme un dieu quoique junkie notoire. il n'y a pas à dire, il était le psychédélisme incarné. le freak. je doute qu'il y ait eu artiste plus charismatique dans les années 6O. je me rappelle la première fois que j'ai écouté the doors. je devais avoir 5 piges (pas plus, on habitait encore à esch) et ils passaient "Break On Through (To The Other Side)". ce morceau et son clip m'ont remué l'estomac. j'étais petit, je parlais pas un mot d'anglais, mais j'ai compris que c'était du lourd et qu'il valait mieux pour moi de pas trop chercher à croiser ce mec dans la rue (je ne savais pas qu'il était déjà mort). près de 10 ans après, j'ai 13 ans, la face pleine d'acnée et je me sens supermal dans ma peau quand sort le biopic, «The Doors» d'oliver stone. un peu plus de 90 minutes dithyrambiques sur la défonce et autres excès d'un drôle d'oiseau, qui s'est selon la période, improvisé acteur, poète, dionysos et chanteur. j'étais encore plus troublé en voyant la bande-annonce du film. je croyais qu'oliver stone avait fait un pacte avec le diable. mes copines de classe ("copines" c'est un grand mot) fondaient en larmes à la seule évocation du nom de morrison. c'était drôle. dès que j'entendais les premières notes de hammond de «Light My Fire» joué par le génialissime ray manzarek, je m'éloignais de la source de diffusion. je parlais fort pour masquer ce que je croyais être l'hymne de la mort. fou, non? toute cette peur n'était en fait qu'une admiration mal gerée. jim morrison me fascine. comme un neal cassady ou certains de mes potes cinglés me fascinent, parce que ce sont des icares, de braves gens qui se sont brûlés les ailes en étant libre. «I am the Lizard King, I can do anything». combien peuvent dire cela sans paraître ridicule? certainement pas moi.
le film «When you're strange» de tom dicillo est en salle le 7 juin. du moins, en france.

ici, encore le clip qui m'a foutu les jetons quand j'étais môme.

5.06.2010

Another one

l'outro. fou.

Tune Of The Day


je suis à la rédac en train de découvrir le nouveau cocorosie, «grey oceans». j'accroche sur la 3. on some björk ish...

5.04.2010

Kids, just say no!


vous pensez à quoi quand vous bandez? le magazine a4 de terry richardson fut pour moi une des découvertes les plus bouleversantes à la fac. c'est lui qui en partie, m'a rendu accro au porno. mais, je vous assure, aujourd'hui, tout va bien...

5.03.2010

Comme disait Jim Morrison...

... "i am the lizard king, i can do anything". cette phrase aurait aussi bien pu émaner de la bouche de dante smith. stay woke. stay cool.

c'était sûrement pour se faire pardonner "stylo" interprété juste avant.

Samiyam vs. Ras_G

à vous de juger.

RR CINEMA - SAMIYAM from RR Cinema on Vimeo.


RR Cinema - RAS_G from RR Cinema on Vimeo.


j'ai fait mon choix, haha.

5.02.2010

Les Aralunaires 2010: résumé en avance rapide


parfois, la vie réserve de bonnes surprises. on m'avait envoyé à arlon hier soir pour prendre des photos du festival les aralunaires. loin de moi l'idée que j'étais là pour rigoler. la soirée partyharders avait eu lieu la veille, et tout ce qu'il y avait de mieux à se mettre sous la dent le lendemain c'était sharko. j'ai senti que j'allais devoir beaucoup boire pour pallier à la faim. me voici, donc un samedi soir pluvieux, à arlon, dehors sur la knippchen en train de faire mon intéressé avec l'appareil du boulot. toutes les questions d'ordre existentiel qu'on ne se pose à des moments pareils... soit, après avoir assisté les yeux rouges au set pénible de zak laughed - lui-même gêné - le miracle. ils nous venaient de denver avec le salut: slim cessna's auto club! connaissais ni d'adam, ni d'êve. ils sont pourtant dans le biz depuis 1993. supergroupe de country alternatif, ils ont bien failli me faire prendre le prochain train pour lux-ville, tellement leur soundcheck était long. 20 minutes? du style. pendant ce temps, slim cessna, un croisé malheureux entre peter fox et el-p, sirote sa stella et sourie en flashant sa dent en or. ajoutez à ça la pluie qui s'amène. "pu...." que je me dis. sous mon souffle, bien sûr. toujours. puis, ça commence. une déferlante de sons country mêlés à du blues et du rockabilly. c'est beau et absurde en même temps. munly munly, tout de noir vêtu à l'air d'un croque-mort ou d'un mort, mais il chante comme un ange. des histoires de meurtre, d'amour, de repentance, de pacte avec le diable et/ou l'alcool... c'est tout une mise en scène qui se déploie devant mes yeux jusque là cyniques et incrédules. i'm a believer, now. tu sais que la musique n'est pas trop mauvaise quand petits ET grands dansent avec le même entrain débile. zak laughed est retourné dans sa loge, vénère. normal. on s'en fout. la musique de slim cessna c'est un peu la bande-son de «There will be blood» ou de «White lightnin», tu y retrouves les mêmes aspirations, les mêmes excès, la même violence et le même humour noir. elle rappelle pourquoi l'amérique fascine le plus quand elle déconne. je suis bien conscient qu'à l'époque, la country s'écrivait en partie avec le sang des esclaves noirs, ce par des gros rednecks racistes qui à la corde, préféraient la 6-cordes, d'autres modèrent le topo et disent que c'est tout simplement le blues du blanc. moi, je dis que ce samedi-là, un jeune noir a vu son weekend sauvé par une bande de cols bleus du colorado. et non, je ne crois pas qu'ils étaient racistes, haha.
myspace!

Si je devais me racheter des baskets...


bon, ce ne sont pas des baskets, mais de superbeaux mocassins qui pêtent la classe aussi bien à l'église qu'à un vernissage. 550 pounds chez the bureau. c'est beaucoup d'argent. comment faire?