1.25.2010

Baloji est Numéro Un


"que des numéros 10 dans ma team", disait booba. mais, pour certains, le numéro 1 suffit. ici, en l'occurence, je veux parler de konono numéro un, les griots électro du congo, qui font danser les bobos à travers le monde et jouent dans des galeries d'art depuis que damon albarn a dit en rigolant, qu'il avait tous les albums. ici, c'est entièrement justifié qu'ils soient de la partie puisque balo est congolais et qu'il cherche à en découdre avec les vieux démons de son pays. il avait déjà réussi un petit coup de génie avec "Hôtel Impala" (2007), l'album qui a canalisé toutes les questions et frustrations de la diaspora. il faut croire que ce n'était là qu'un premier volet, puisque son nouveau disque s'appelle "Kinshasa Succursale", et qu'il reprend là où on s'était arrêté la première fois. ca cogne sec et sans gants. baloji semble avoir digéré le manioc, et se désaltère désormais avec les petits sachets d'eauqu'ils vendent dans les rues de kin. il a remplacé les cornrows proprettes contre l'afro "rien à foutre". il est sûr de là où il va, et si sur "Hôtel Impala", il posait autant de questions que de 16, sur "Kinshasa Succursale", il braille, il flirte avec des chicks de là-bas, s'imprègne du truc. comme il le dit lui-même, c'est un album qui sent "l'huile de palme et la poudre". le tout enregistré à kinshasa avec nuthin but des artistes congolais. ha, mon coeur bat de joie. sortie prévue le 27.



ici, le making of du disque



et, pour les autres qui croient tout ce que damon albarn raconte

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