1.07.2010

I heart Nite Jewel


en vieillissant, ce qu'on remarque bien sûr, c'est que nos goûts s'affinent. c'est surtout vrai pour les fringues et la zique. là, je sens que j'ai vraiment développé un faible pour cette scène new-wave funk dont le maître incontesté en 2009 était dam-funk. quoique, ce n'est rien de superneuf. je crois que la première fois que j'ai été exposé à ce son, c'était en 2001 avec le premier metro area. puis, y a eu toutes les prods morgan geist pour le label new yorkais environ. par le biais des compiles soul-jazz, j'ai chopé le béguin pour esg, de là j'ai découvert zé records avec les premiers kid creole & the coconuts. mais, avant ça, y avait d'innombrables soirées trippantes à reykjavik, où chaque soir je prenais une grosse claque musicale. de kid creole on passe facilement au dr buzzard's original savannah band, et on se rend compte qu'on n'est plus en 2010 mais en 1977, quelque part perdu dans le lower east side. la boucle est bouclée. si un gars comme prinz thomas reste encore un peu trop froid à mon goût, boomclap bachelors, non+, owusu & hannibal et quadron prouvent que ça se passe au danemark. là, je viens de tomber sur une chick qui se nomme nite jewel. de son vrai nom, ramona gonzalez, elle elle vient de los angeles. on résumera en dirant que ce qu'elle fait c'est du chic sous codéine. prods lo-fi à souhait composées sur de vieux claviers et enregistrées sur un 8-pistes; le chant languissant rappelle celui d'une sirène échouée sur le dancefloor en fin de soirée, quoiqu'inaccessible, vous faisant croire à la prise d'un psychotrope puissant qu'on aurait injecté dans votre verre tiède.
pour se plonger à fond dans le délire, sa maison-mère, stones throw a sorti ce petit podcast qui compile un peu tous les artistes qui ont cimenté le son nite jewel. à noter aussi qu'elle s'est maquée avec sir dam-funk le temps d'un album. bravo, vous avez deviné: ça s'appelera nite-funk. probablement.

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