on ne peut pas dire que la réputation du groupe au grand-duché soit des plus valorisantes. beaucoup de fans se disent volés après un concert en demi-teinte à neumünster, en juillet 2007. d'ailleurs, le nom est trompeur: air fait de la pop de chambre, il faut pas s'attendre à ce que les deux versaillais déboutonnent leur chemise amidonnée et sautent dans la fosse. pourtant, en leur accordant une seconde chance, lundi dernier, le public de l'atelier est rentré avec un semblant de sourire. certes, il était prévenu que ce soir-là, ça danserait peu, mais il a surtout compris que le duo jouait dans un cadre plus intime, donc à sa taille pour de meilleurs résultats. au lieu de se fouler pour le décor (et avance rapide sur la première partie nullissime de la meuf-là), nico et jean-benoît ont capitalisé sur les tubes et les tubes en devenir et leur exécution limpide, sans rallongements ni soli. ça donnait parfois l'impression qu'ils sont un bon groupe de studio mais que sur scène, il ne faut pas trop leur en demander. on s'est tout de même dandinés sur «Alpha Beta Gaga» et «Sexy Boy», et «High School Lover» nous a, comme d'habitude, donné la chair de poule.
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