alors, j'écoute le dernier alizée, «Une enfant du siècle». cette phrase en elle-même résume à quel point je me fais rouler dans la farine par l'effet branchouille. ça me gêne. genre, la nana fait la couv' de technikart et voilà que je me dis: tiens, intéressant. alors qu'en fait, c'est pas intéressant du tout, son album. les sons, peut-être (quoiqu'ils ressemblent péniblement aux prods de Tellier sur "Sexuality"), mais elle, la lolita, mylène farmer pour les pré-pubères, demeure toujours aussi charismatique qu'une caissière en stage. par contre, pour le relooking, c'est nickelchrome, vraiment: de la pochette au graphisme aéré et tout en retenue aussi bien dans les fonts que dans les tons, aux producteurs recrutés, tout a été repensé pour que la petite passe de "la méthode cauet" au "grand journal" pour faire sa promo. gainsbourg l'a fait dans les années 60 en écrivant pour france gall. aujourd'hui, c'est à château marmont de passer à la caisse. non pas qu'ils soient du même calibre que l'ex de birkin, mais ça fait très très bon genre d'avoir le nom d'institubes sur un cv sinon minable ("star ac", "vivement dimanche", cassage chez ruquier). rien de neuf sous le soleil. on se moque de nous, comme d'hab.
l'album décliné en gimmicks collector, soi-disant.
c'est fou, parce qu'il y a pas si longtemps, alizée, c'était plutôt ça.
tout ça, c'est la faute à cette couv'
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